« La mosaïque peut se prêter dans l’architecture civile à de multiples applications formant le décor le plus somptueux que l’on puisse imaginer. »
Lucien Magne (Dans L’Art appliqué aux métiers, H. Laurens, 1913, t. III, page 108.)
Quelques mots sur la mosaïque..
Après avoir été oubliée pendant plusieurs siècles en Europe, mise à part en Italie, la mosaïque architecturale connait un réel regain d’intérêt à partir du milieu du XIXe siècle. En effet, les architectes présents à Paris à l’époque s’intéressent de nouveau aux travaux de mosaïques antiques, et font venir des mosaïstes expérimentés, qui ne sont autres que les italiens. C’est grâce à cet engouement que nous retrouvons aujourd’hui d’innombrables mosaïques dans grand nombre d’édifices de la capitale. On redécouvre alors son indéniable qualité décorative, ainsi que sa grande résistance à l’humidité et sa pérennité.
Plus d’un siècle plus tard, la mosaïque connait toujours un certain succès, toujours pour ses nombreuses qualités techniques et décoratives, mais aussi pour ses thèmes, qui peuvent être développés à l’infini, et pour ouvrir le champ des couleurs, des motifs, des matières etc..
L’usage des matériaux peut donner un aspect extrêmement différent d’une mosaïque à l’autre. Elle peut être en pierre, ou en marbre, et délivre un aspect robuste et noble à la fois, mais elle peut aussi être en verre, ou en smalts, avec des couleurs très vives, de la transparence ou non, qui peut révéler la délicatesse ainsi que la lumière.
Elle peut être travailler de manière très géométrique et répétitive ou à l’inverse de manière complètement aléatoire qui donne un rendu très différent.
