L’origine
La découverte de la mosaïque lors d’un stage fut une révélation pour moi dès l’enfance. La matière, les couleurs, la lumière, la transparence… sont autant de mots que l’on peut associer à cette sublime pratique ancestrale dont les possibilités sont infinies. Découper la matière pour mieux l’illuminer et construire quelque chose de neuf, avec patience et minutie. Telle est la définition que je donnerai de la mosaïque. L’idée de continuer cette pratique ne m’a alors plus jamais quitté.
Les voyages ont renforcé ma passion pour cet art, notamment à l’adolescence, lors de visites dans des lieux tels que la Mesquita de Cordoue, où les mosaïques inspirées de l’art religieux byzantin m’ont particulièrement marqué.
La concrétisation de mon projet
C’est grâce à ces diverses expériences que s’est accrue ma volonté d’approfondir cette pratique, et de l’intégrer dans mon parcours professionnel. Lors de ma formation à l’école Olivier de Serres à Paris, j’ai eu la chance de découvrir une toute autre pratique, celle de la fresque, qui a son tour s’est révélée être passionnante et pleine de surprises.
L’apprentissage de cette technique demande une réelle patience et il faut du temps avant de la maîtriser parfaitement. Elle permet une grande liberté de réalisation puisqu’elle permet le travail du relief, de la peinture, de la texture…
On peut donc deviner une parfaite complémentarité entre ces deux techniques. Il est tout à fait possible d’intégrer des mosaïques dans une fresque, et je souhaite développer ce travail qui, selon, moi permet de mettre en avant chaque qualité de ces deux pratiques si différentes et si belles.
J’ai eu l’occasion de faire des stages à l’étranger au cours de ma formation, qui m’ont permis d’ouvrir mon regard sur les différentes techniques qui existent à travers le monde, notamment le tadelakt et le zellige, que j’ai découvert à Marrakech. Je tente de réutiliser dans mes travaux les apports propre à chacune des ces pratiques.